jeudi 9 décembre 2010



Le malheur veut qu'une fois lucide , on le devienne toujours d'avantage : nul moyen de tricher ou de reculer.


Le bonheur , comme l'indique l'étymologie , il nous tombe dessus comme le malheur. Il est une factualité. Nul mortel n'est une providence pour lui même.
Le bonheur ne laisse pas de traces mais des souvenirs qui viennent nous seriner la complainte des regrets.


Souvent les gens me jugent non seulement sombre mais négative. Ils me suspectent de prendre un plaisir vicieux à dénigrer la vie  , laquelle , à les entendre , serait , malgré tout  , belle et joyeuse.
Depuis l'enfance je me tiens à distance des gens de bonne humeur. Toute liesse me fait injure. Je regarde avec dédain les enthousiastes , les partants , les motivés. Avec une certaine crainte aussi.
Les optimistes excellent à remplir les cimetières.
Je fuis les inconscients qui ne veulent pas voir qu'ils ne jouissent que d'une existence conditionnelle et que la mort est indifférente à leur amour de la vie.

" Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour soi est un esclave". NIETZSCHE.

A.P

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